Pourquoi limiter (voire éviter strictement) les produits laitiers ?
Ci-dessous, quelques raisons expliquant la nécessiter de limiter un maximum les produits laitiers dans son alimentation :
Baisse de la digestion des produits laitiers à partir de 4 ans
De la naissance jusqu’à environ 4 ans, l’enfant produit naturellement l’enzyme lactase qui permettra la digestion du lactose (sucre naturellement présent dans les produits laitiers). Au-delà de 4 ans, la lactase se raréfie, voire disparaît (pour 75% des adultes) au bénéfice des protéases (digestion des protéines carnées). Le lactose sera ainsi mal digéré, ce qui engendra la production de toxines et des désagréments digestifs (ballonnements, diarrhées), rhinites, sinusites, eczéma, migraines, troubles de la concentrations, douleurs articulaires…
Meilleure absorption du calcium végétal ou marin que celui des produits laitiers !
Sources de Calcium à privilégier : cf article « Sources de calcium bien assimilées »
Produits laitiers : trop riches en phosphore, trop pauvres en magnésium
La teneur en phosphore des produits laitiers étant trop élevée par rapport aux besoins de l’organisme, ils peuvent créer un surdosage en phosphore et encourager la décalcification des os. Un excès de phosphore (apporté par les excès de produits laitiers, viande, poisson, œufs) s’oppose à l’absorption du calcium : la régulation phospho-calcique précipite le calcium sous forme de phosphate de calcium insoluble, qui sera ensuite éliminé dans les selles ! Provoquant des fuites de calcium…
Parmi les facteurs d’absorption du calcium figure le magnésium : l’organisme a besoin d’autant de calcium que de magnésium. Hors les produits laitiers ont une teneur en magnésium faible, rendant le calcium laitier peu assimilable.
Produits laitiers : présence de la caséine, protéine responsable d’inflammation intestinale !
La caséine (protéine présente en grande quantité dans le lait : 35 g de caséine par litre de lait) est une “colle” puissante ! L’organisme ne reconnaît pas cette protéine étrangère qu’il va tenter d’éliminer (tentative de défense) en produisant des anticorps et provoquant une inflammation intestinale, pouvant conduire à long terme à une porosité intestinale ! La flore et la muqueuse intestinales deviennent fragilisées : elles ne jouent plus leurs rôles de digestion et de protection (barrière) face aux micro-organismes pathogènes. Cela engendre une intoxication progressive de l’organisme.
De plus, la caséine est riche en lysine : acide aminé favorisant la prise poids et l’absorption de graisses.
Produits laitiers non bio : à éviter !
Enfin, la consommation de produits laitiers non bio peut conduire à choisir des produits issus d’élevages intensifs, ayant consommés une quantité significatives d’hormones, antibiotiques… Toutes ces molécules chimiques (souvent perturbatrices endocriniennes) se retrouveront ensuite dans le lait…
Comment consommer les produits laitiers ?
L’idéal serait une éviction stricte des produits laitiers, car l’on peut retrouver leurs quelques bienfaits dans d’autres types d’aliments, tout aussi quotidiens et agréables à consommer. Toutefois, notre culture et nos habitudes alimentaires nous font admettre la difficulté (ou le manque d’envie parfois) de s’en passer totalement. Voici quelques pistes pour vous aider à consommer des produits laitiers en conscience et sans excès.
Quelques avantages des produits laitiers crus et bio
- Sources de vitamines B (dont B12), A, D
- Les laitages fermentés (yaourts, fromages) contiennent des bactéries probiotiques bénéfiques pour le microbiote
Mes recommandations :
- Éviter le lait = trop riche en lactose
- Favoriser les produits laitiers de CHÈVRE et de BREBIS, AU LAIT CRU et BIO (ils contiennent moins de facteurs de croissance inadaptés à notre organisme que le lait de vache)
- Favoriser les fromages à pâtes pressées cuites (tomes…) ou les petits crottins
- Fréquence : 1 fois tous les 2 jours maximum
- Quand ? De préférence le matin (éviter surtout le soir pour ne pas charger le foie pour sa détoxication nocturne)
Produits laitiers strictement contre-indiqués en cas de :
- Cure de revitalisation
- Cure de détoxication
- Maladie auto-immune ou neuro-dégénérative (Alzheimer, Parkinson…)
- Maladies inflammatoires de l’intestin : Crohn, Coeliaque, SII (syndrome de l’intestin irritable)…
- Troubles du neuro-développement (TDAH…)
- Problèmes de peau : eczéma, psoriasis, acné…
- Diabète, cholestérol, hyper-tension artérielle, syndrome métabolique
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